Après les plages de l’Abel Tasman, on s’est dirigés vers un tout autre phénomène naturel : des glaciers.
Des roches en forme de gâteaux
On a fait une partie de la route lors d’une journée pluvieuse, en s’arrêtant tout de même aux célèbres Pancake Rocks.
On longe l’océan et la côte sauvage avant d’arriver jusqu’aux rochers. A cet endroit, l’érosion liée au climat a sculpté la pierre et lui a donné cette forme de pancakes superposés. Depuis le parking, une boucle d’une quinzaine de minutes permet de voir les formations rocheuses.
Le ciel n’était pas bleu quand nous y étions (dommage…) mais la mer déchaînée qui se jetait contre les « rocks » rendait l’atmosphère presque électrique. La marée était trop basse pour que nous puissions assister aux manifestations des « blow holes ». A marée haute (et particulièrement quand il y a de grosses vagues), l’eau s’engouffre et se fait éjecter par des trous dans la roche.
Pour la deuxième partie de la route jusqu’aux glaciers on a bénéficié d’une météo parfaite, de quoi en profiter pour s’arrêter sur la plage d’Hokitika.
Des glaciers faciles d’accès
Nous sommes arrivés en fin de journée dans la ville (ou plutôt le village) du même nom que le premier glacier que nous allions visiter : Franz Josef.
De notre camp pour la nuit, nous avions déjà un aperçu sur la glace qui recouvre les sommets alentours.
Plusieurs sentiers depuis le parking permettent d’avoir des points de vue sur le glacier Franz Josef. Nous avons emprunté le Ka Roimata o Hine Hukatere Track. Nous étions sur ce principal sentier de la vallée glaciaire avant 8 heures, il faut compter 1h30 aller-retour pour effectuer la ballade facile. Nous avons croisé peu de monde.
Le glacier apparaît après un virage en sortant de la forêt.
On passe à côté de jolies cascades avant d’arriver à ses pieds.
Il n’est plus possible de marcher dessus sauf en réservant les services d’un hélicoptère (et vu le nombre d’engins qui survolent le glacier, l’activité est populaire !). La limite du sentier se trouve actuellement à 750 mètres du front de glace.
On trouve également sur le chemin des informations sur le glacier et des photos qui datent de quelques années en arrière. On se rend ainsi compte de la vitesse de la fonte de la glace… et ça fait peur pour l’avenir.
Une vingtaine de kilomètres plus loin, nous avons rendu visite au copain (frère ? cousin ?) du Franz Josef, Fox Glacier.
Sur la route, des panneaux indiquent où était le glacier il y a 3 siècles, 100 ans, 20 ans …. et encore une fois ça fait frémir quand on voit ce qu’il en reste aujourd’hui.
Comme pour le Franz Josef, il n’est pas possible de marcher sur le Fox Glacier, mais une ballade très accessible d’environ une heure permet de s’en approcher très près. Nous étions cette fois à 450 mètres de la glace.
Le paysage est désolé et très gris, comme le glacier en lui-même.
En théorie, nous devions également faire une randonnée autour du lac Matheson. Si les conditions sont idéales, le majestueux Mount Cook se reflète en miroir dans l’eau. En pratique, on était sous la pluie et dans le vent… On a préféré éviter de revivre l’expérience du Pouakai Tarn au Mount Taranaki (qui avait pourtant si bien commencé).
On reviendra et peut-être même qu’on montera dans un hélicoptère cette fois !