Christchurch sous la pluie
La fin de notre road trip approche et nous avons visité la dernière grosse ville du pays : Christchurch.
Visiter est un grand mot… En réalité, nous n’y avons passé que quelques heures. Cela nous a suffi pour ressentir l’atmosphère toute particulière de cette ville touchée successivement par des tremblements de terre en 2010 et 2011. Christchurch se reconstruit. Les chantiers sont partout. Le symbole de ce gros travail de réhabilitation est l’église sur Cathedral Square. Elle est debout mais particulièrement endommagée.
La météo pluvieuse nous a naturellement dirigés vers un musée. On peut l’ajouter aux musées gratuits incontournables de Nouvelle-Zélande : le Canterbury Museum.
Très intéressant, ses pièces sont tour à tour d’ordre historique, géologique, biologique… Par exemple, on traverse la reconstitution d’une rue pour arriver devant l’exposition de tous les oiseaux présents dans le pays.
On a également eu l’agréable surprise de visiter le musée pendant qu’il abritait l’exposition sur les 50 meilleures photos du National Geographic qui fait le tour du monde. Quelle claque à chaque cliché… Un petit texte racontant son histoire accompagne chaque photo. C’est à ne pas louper si vous passez par Christchurch avant fin février.
Plus léger, le musée renferme la reconstitution de la maison la plus kitsch du monde (au moins) : Fred & Myrtle’s Paua Shell House. Lorsque ses propriétaires étaient encore vivants, ils ouvraient leur porte aux visiteurs dans la commune de Bluff. Les murs sont recouverts de coquillages et les étagères pleines de bibelots. Un petit film sur le couple est diffusé. On leur pardonne leur goût pour la décoration tellement ils ont l’air adorable !
Akaroa sous le soleil
Après cette pause citadine, nous avons traversé la péninsule de Banks jusqu’à la ville la plus française de Nouvelle-Zélande : Akaroa. C’est dans cette petite ville que s’est installée la première communauté de notre chère patrie. On y trouve encore plein de détails français (et des baguettes pas si bonnes que ça à 5 $ !).
On a eu un vrai coup de cœur pour Akaroa (non, on n’est pas chauvins !). C’est un petit écrin en bord de mer et entouré de monts verdoyants et, en bonus, il y a un joli phare !
De nombreuses randonnées partent de la ville et permettent d’avoir de jolies vues sur les paysages alentours et la baie qui renferme Akaroa. On était hyper motivés pour parcourir les Woodhills et Purple Peak Tracks mais une flémingite aigüe s’est abattue sur nous (ça fait mal !). Il faisait beau et chaud, l’eau nous tendait les bras…. On a finalement choisi d’être raisonnables et de louer des paddles !
Ceux qui nous suivent sur Instagram connaissent la raison de cette position assise !
On a enchaîné avec un concours de « saut depuis un ponton« . J’ai fait de jolies bombes et Nico, des bombes améliorées.
Une des activités phare est de réserver une croisière pour nager avec les dauphins. Ayant vécu ce moment à Curio Bay, nous ne sommes pas montés dans un bateau.
La meilleure façon d’apprécier Akaroa est d’y dormir. La journée, la ville est un peu envahie de groupes de touristes. Le soir, le calme revient et l’ambiance est d’une douceur palpable.
Il a quand même fallu quitter ce petit paradis. Nous avons emprunté la Summit Road pour le retour. La route offre des vues sur les panoramas de la péninsule. La beauté du trajet n’était altérée que par le ciel gris.
Notre chemin se poursuit inexorablement vers le Nord….