Dernière étape de notre voyage cambodgien : Kep. Petite sœur de Kampot, cette ville en bord de mer respire la tranquillité. Nous avons croisé peu de touristes et à part quelques tuk-tuks, les routes étaient souvent presque désertes (ce qui est à souligner pour le Cambodge !).
Le crabe de Kep
L’attraction incontournable de Kep est le marché aux crabes. Tous les matins, il s’anime et on peut observer les pêcheurs/vendeurs présenter dans des sortes de cages, les animaux à pinces. On peut aussi en déguster directement sur place.
Le marché est très petit, on en fait le tour rapidement. On y trouve tout de même également tout un tas d’autres produits, pleins de couleurs, et de senteurs… On peut y acheter du poisson, mais aussi des fruits, des boissons, des vêtements et des souvenirs !
Tout près du marché se situe une petite dizaine de restaurants où l’on peut goûter le fameux crabe sous toutes ses formes, en salade, froid, chaud, entier ou pas… Nous pouvons recommander Monsieur Mab et Kep-Sur-Mer.
Le poivre de Kampot
Le crustacé de Kep est souvent accompagné de la seconde spécialité de la région : le poivre de Kampot. Il est possible de visiter les plantations qui sont installées entre Kep et Kampot gratuitement. Nous avons passé quelques heures dans celle de Sothy’s Farm. Nous avons été accueillis dès notre arrivée par un volontaire français. La visite commence par une démonstration des différences entre les poivres qui existent (noir, vert, rouge), une dégustation (plus ou moins appréciée) ainsi que l’explication de la méthode de culture du poivre et de l’histoire de la plantation.
On visite ensuite la plantation en évoluant au milieu des « vignes », en entrant dans un séchoir où il fait plus de 50 degrés (on y reste pas bien longtemps) et en observant la façon dont les grains sont triés (à la main et à la pince à épiler, un travail plus que minutieux).
Personnellement, nous n’avions aucune idée de la façon dont poussait le poivre et comment il était exploité ensuite. Nous avons vraiment apprécié d’en apprendre plus dans cet environnement. La plantation est très accueillante et paisible. Nous étions seuls avec le bénévole pour faire le tour et nous n’avons pas croisé d’autres groupes. Bien que la visite soit gratuite, nous n’avons pas senti de pression pour acheter ensuite dans la petite boutique. On en a quand même profité pour boire un verre, à l’ombre et au calme !
Le temple de Wat Krisan
Ca faisait longtemps qu’on n’avait pas vu de temple, on en a repris une petite dose ! A 17 km de Kep, Wat Krisan, dans la ville de Kampong Trach doit sa particularité au fait qu’il soit dans une grotte. Le droit d’entrée est de 1 $. Des enfants proposent leur service pour accompagner la visite pour quelques dollars de plus, ce n’est vraiment pas nécessaire. Il est également recommandé de prendre une lampe torche pour parcourir le temple ; en réalité on ne se retrouve jamais dans la noir complet, on voit très bien sans lumière.
On arrive d’abord dans une sorte de cour entourée de hautes parois rocheuses envahies en partie par la végétation, c’est assez impressionnant. Tout autour des passages permettent d’accéder à des petites galeries où se trouvent des sculptures. Dans la cour, on observe également un Buddha allongé abrité sous un petit préau.
A Kep, nous logions au Khmer House Hostel, l’option parfaite pour un bon rapport qualité/prix. Les chambres sont sommaires mais propres, l’ambiance est chaleureuse, le petit-déjeuner est bon et si on mange dans le restaurant associé près du marché aux crabes (le Kep-Sur-Mer), on vous emmène et vous ramène gratuitement en tuk-tuk.
Notre périple cambodgien touchait (presque) à sa fin. Le retour à Phnom Penh s’est effectué en mini-bus surchargé de passagers et de valises (on recommande de prendre plutôt le bus !). 4 heures plus tard, nous retrouvions notre point de départ, la bruyante et agitée capitale où deux avions décollaient, chacun vers une autre partie du monde !
Le Cambodge est vraiment une très jolie Destination. C’était très agréable De vous suivre de nouveau dans ce pays qui m’avait déjà touchée la fois où j’y étais allée.
Bon retour vers la Nouvelle Zélande et bonne continuation!
Merci beaucoup !